LA partie (52x49x12 pouces), une installation, relativement petite en techniques mixtes, comprenant plus de 130 pièces d'argile.
Elle laisse supposer que nous assistons à une finale. Finale sportive, de guerre, de régime, du chaos! Une ou toutes ces options peuvent s'appliquer.
Inspirée par la cupidité à répétition. Oeil pour oeil, dent pour dent. Un principe, depuis que le monde est monde, religieusement appliqué. Et qui n'a jamais donné les résultats escomptés. Promu par des dirigeants, civils ou ecclésiastiques, guidés par un dieu nommé ambition. Naïvement cru par une populace volontairement sourde et aveugle, faible, appauvie, obligée de s'appuyer à quelque chose. Une béquille mal foutue, qu'importe, ils n'ont rien d'autre.
On voit en arrière-plan les ruines d'une ville. Des fumées d'explosions. Elle nous montre qu'en dépit de la destruction, les ennemis ne s'en trouvent pas encore satisfaits. La destruction continue, s'acharne sur une ville déjà en ruine.
Au stade, préservé de la destruction, les ennemis de toujours s'affrontent. Les présidents et leurs généraux assistent à LA partie, la décisive. Les grosses têtes respecteront-elles le résultat? Il suffit de se remémorer le passé pour en douter.
Il faut s'accrocher à quelque chose, ne reste que le rêve. Rêver jusqu'à l'extrême naïveté. Rêver que oui cette partie mettra fin à la méchanceté, les faux prétextes, l'orgueuil immodéré, la haine.
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